Les anciens
Historique
3 Le petit séminaire du diocèse fait l’objet d’une véritable monographie qui répond aux
exigences du genre : elle repose sur l’ensemble des archives disponibles et propose un récit
d’une grande précision factuelle. Les périodes sont distinguées en fonction du local occupé :
de 1807 à 1879, le petit séminaire cohabite avec le grand dans l’ancien couvent des récollets,
les deux étant tenus par les lazaristes à partir de 1845 ; de 1879 à 1906, il occupe seul
un édifice construit ad hoc, appelé l’enclos Farrel ou Saint-Firmin. En 1902 (loi de juillet
1901), les lazaristes expulsés sont remplacés par des prêtres séculiers. En 1907, faute d’avoir
constitué une association cultuelle (loi de séparation), le séminaire doit quitter Saint-Firmin.
Il partage ses deux lieux d’implantation suivants avec une école catholique : de 1907 à 1922,
à Boutonnet, la maison des Dames du Sacré-Coeur, exilées ; de 1922 à 1930, l’enclos Saint-
François. À partir de 1930, il est installé à Celleneuve, dans des bâtiments neufs dédiés à
Saint Roch, construits autour de la chapelle de Bonne-Nouvelle, lieu de pèlerinage desservi
au XVIIe siècle par les dominicains : c’est cette installation dont le livre célèbre le 70e
anniversaire.
4 La guerre constitue le seul événement pesant de l’extérieur sur l’établissement : une partie,
puis la totalité, des locaux est réquisitionnée par la police, puis, à partir de Noël 1942, par
l’armée d’occupation ; les séminaristes sont envoyés ailleurs, d’abord en partie seulement ;
tous se replient à Espalion de février à juin 1944. Les modifications décisives qui interviennent
ensuite sont internes. En 1965, l’établissement prend le nom de « séminaire des jeunes » ;
il perd rapidement son caractère de recrutement sacerdotal. En 1967, il est associé à l’État
par contrat simple et complètement sécularisé en 1979 comme établissement confessionnel
catholique sous contrat d’association.
Ce petit séminaire n’est pas le seul dans le diocèse de Montpellier : un autre est établi en
1823 à Saint-Pons de Thomières (chef lieu de diocèse avant la Révolution), dans un ancien
couvent de récollets. Dans cette partie du département la plus religieuse mais la plus pauvre,
le démarrage est difficile. Pour attirer des élèves, le supérieur Martin d’Agde (1837-1844), lié
au courant catholique libéral, à la fois mathématicien, prédicateur et pédagogue, donne une
orientation plus « mondaine » qui transforme l’établissement en un pensionnat qu’il songe
même à soumettre au régime de l’Université comme institution privée. Le statut de petit
séminaire est cependant confirmé avec l’arrivée des lazaristes en 1865. L’édifice ayant été
confisqué en 1906, faute de ne s’être pas conformé à la loi, l’établissement se replie à Ardouane
dans un ancien monastère de bénédictines construit en 1868. Qu’il soit tenu par des séculiers
(1906-1918) ou par les lazaristes (après 1918), l’établissement reste fidèle, à Ardouane, à sa
tradition : études littéraires fortes, insistance sur l’exercice physique, piété sans mièvrerie. À
partir de 1930, c’est un simple collège catholique sous le nom d’école libre Saint-Benoît ; le
titre de petit séminaire réapparaît en 1937 pour disparaître définitivement en 1949.
SECONDY (Louis). – De Saint-Pons à Saint-Roch. Les petits séminaires et écoles presbytéra (...) 3
Histoire de l’éducation, 97 | 2003
Action humanitaire
Burkina Faso 2009
Jeudi 30 avril 09, 20h, Mas Dieu
Lancement de l’opération et informations sur cette action humanitaire à taille humaine à laquelle s'associe notre association : vous voulez en savoir plus, vous souhaitez apporter votre soutien, votre aide… Nous comptons sur vous !
Interactions Maison-Jardin
Outre le fait que le jardin assure par son activité touristique une rentrée d’argent, ce dernier a un enjeu immédiat de réinsertion et d’occupation des personnes accueillies. Les retombées en terme de communication sur la région et le site permettent ainsi une meilleure connaissance géographique et mettent en valeur un retour aux valeurs de la terre.
Un catalogue varié peut assurer un retour à une médication par les plantes qui peuvent aider les patients reçus.
Les enjeux économiques et environnementaux
L’économie de cette région, industriellement sinistrée, repose désormais en partie sur le développement de structures nouvelles et le tourisme ; nos hôtes et nos activités, actuels et futurs, contribuent à cette économie indirectement par nos investissements et directement par nos achats ou les activités culturelles et gastronomiques pratiquées avec les prestataires locaux. Les richesses amenées contribuent à améliorer la qualité de vie des concitoyens locaux ; nos élus aussi sont de meilleure volonté pour préserver et mettre en valeur notre petit patrimoine, les paysages, les sentiers de randonnée, la qualité des eaux des rivières.
C’est tout l’impact économique du site et de ses alentours qui s’en trouve gagnant.
La communication autour du projet contribue à faire connaître encore plus la région.
Les investissements et la revalorisation du patrimoine existant mettent en avant les économies d’énergie, les énergies renouvelables et l’utilisation de matériaux écologiques et régionaux.
Secteurs 4 et 5
S4 serre « Les jardins d’Ardouane »
- Accueil
- Aide & Assistance
- Services, Toilettes…
- Produits de terroirs, pépinières, huiles d’olives, vins régionaux, restauration…
- Administratif.
S5 parkings :
- Handicapés
- Bus
- Voitures
Nota : Des parcours pour les différents handicaps, (mal voyant, fauteuil…) seront aménagés en partenariat avec les associations d’handicapés locales et départementales.
Secteurs 1, 2 et 3
S1 les Jardins sont réalisés en Espace thématiques :
S1.1 Arbres et plantes
S1. 2 Espace : Jardin Nourricier et Médicinal
S1.2 Espace : Arboretum d’Ardouane
S2 Maison Thèma : elle accueillera des expositions thématiques, de l’artisanat d’art…
S3 Serre Méditerranéenne : cette grande serre accueillera les végétaux ne résistant pas au climat et sera utilisée pour l’hivernage.